Arrivée à la Congrégation...

Cela faisait une heure qu'il déambulait, son itinéraire étant sempiternellement fixé vers la Congrégation de l'Ombre, dessein qu'il se devait de concrétiser ne serait-ce que pour exaucer le Général Cross. Général qui fut et demeure son Maître avec lequel il perpétua trois longues années de flagellations de pays en pays, lui faisant subsister l'entrain de la souffrance. Néanmoins, c'est ainsi qu'il s'éduqua à personnaliser son arme et de ce fait, à être suffisamment apte à s'exiler où siège la totalité des Exorcistes en ce jour. En chemin, le jeune garçon eut même l'aubaine de peaufiner au mieux les quelques résultats de sa préparation, en prémunissant la vitalité d'un enfant ancré sur une chimère incarnée en la somatique de son meilleur ami, sous l'appellation d'un Akuma; et même de désentraver une église déchue où musardait un tueur affublé, continuellement sous le même titre. Assurément, Allen avait eu une légère fragrance de ce que sa sapidité se délecterait à ingurgiter dans les prochains moments à venir avec, bien évidemment, une complication à une échelle amoindrie. En cette heure tardive et avancée, l'éther de jais prédominait et auréolait la fastidieuse voûte immémoriale qui se hausse assidûment au-dessus des nombreux faciès peuplant la sphère bleutée. Faciès qui, néanmoins, s'amenuisaient au fil de l'avancement des secondes à une diligence et vélocité prompte en raison des agissements méthodiques en scélératesse du sardonique compte millénaire. En outre, la période actuelle évoquait la belligérance assujettie, la guérilla opposant Exorciste à Akuma pour l'entrain, la survie du monde et la continuité non anodine du geyser humains ou, dans un cadre intensément antinomique, pour la dégénérescence indubitable du macrocosme. Siégeant dans une optique à éconduire cette dernière vision, Allen Walker, pourvu d'une Innocence Anti-Akuma, était incontestablement un des définitifs à faire son possible pour annihiler la moindre partielle démons, présentement.

Dès lors et pour ciseler au mieux son ambition, une colossale montagne se dressait devant sa physionomie, aléa qu'il se devait évidemment de franchir pour poursuivre son périple. Le golem que son général lui avait octroyé était formel, le cheminement était en toute véracité celui-ci, il s'orientait au sommet de cette élévation éminente. Une mésaventure se définissait et un léger effroi monopolisait le jouvenceau, confirmant ce léger fragment composant ses us à s'épouvanter, par moments. Désarroi en angoisse qu'il parvenait à annihiler en permanence, d'autant plus qu'elle se procréait régulièrement lors des contextes assurément surmontables pour ses habiletés. Par rudimentaire parangon, Allen siège au coeur d'une inaptitude spontanée et heureusement éphémère à s'exposer à l'intérieur d'une pièce où l'opacité prédomine; cette situation se réitérait pareillement lorsqu'on scrutait sa figure ébahie devant ce prodigieux pic. Dans tous les cas, il était astreint à le franchir, la question de se renverser sur ses enjambées ne devait aucunement être mise en avant, clairement. Ainsi, vêtu de ses traditionnels vêtements d'ébènes et nanti d'un sac établi où siège sa vertébrale, par une hardiesse presque insipide, il s'élança et gravit les mètres un à un pour s'élever le plus promptement possible vers une terre où il aurait la possibilité d'affermir sa paire de jambes. Éternellement, il s'enquérait sur l'idée venue télescoper quidam pour avoir édifier la congrégation au-dessus de ce mont, une idée inepte selon lui qu'il n'approuvait pas mais dont il n'avait la possibilité de s'attarder davantage, la question n'étant visiblement que peu existentielle dans son avancée. Quelques bêtes ou oiseaux vinrent susciter un léger état de fomentation, mais rien de bien alarmant pour l'entraver jusqu'au sommet. Les minutes défilèrent, et finalement, Allen parvint au sommet et put poser ses deux pieds sur une terre où sa compacité ne manquait de l'égayer, actuellement.

Prestement, il se concassa sur le sol, abattu par un harassement proliféré lors de son ascension. Avant de perpétuer, Allen s'attarda quelques minutes, installé à sa convenance, laissant la terre et les poussières souillaient davantage sa salubrité, la conjoncture de l'essoufflement l'avait saisie et ankylosée. Il laissa la brise s'étendre une dernière fois, gravissant les cieux infinis, pour s'affaisser agréablement sur son faciès... Subséquemment, il se hissa d'aplomb, et sonda l'éminente congrégation de l'ombre, s'apparentant à une tour circulaire en légère gradation décroissante. Un étonnement le frappa, jamais il n'aurait songé à ce qu'elle dégage une sensation si sépulcrale, son obscurité s'harmonisait parfaitement avec la noirceur offerte par le firmament. Aussi, il resta dubitatif quant à son identité, il n'était sûr qu'elle soit véridiquement la congrégation, de ce fait, il lança une œillade vers l'orientation de son golem qui restait impavide et assuré. Le garçon se devait de vérifier par lui-même, de toute façon, donc il n'atermoya nullement et s'avança nonchalamment vers l'encadrement qui favorisait vraisemblablement l'entrée dans la grande tourelle. Pour y parvenir, Allen dût franchir une sorte de pont érigé de manière absconse au vu d'une extrémité menant vers la congrégation de l'ombre et d'une autre, vers les prémices d'un vide sempiternel, duquel Allen émanait. Une chute de cette surélévation mènerait assurément vers le trépas indéfectible. Ceci, sans négliger les barrières et drapeaux du rosaire arborés, consécutivement aux frondaisons abondantes qu'il put franchir sans grand mal. Dès lors, il se retrouva devant la porte, d'une stature véritablement peu commune; en effet, sa taille rectangulaire paraissait excessive, à se demander si Gargantua résidait à l'intérieur... Peu consentant à l'idée de frapper pour divulguer sa présence, Allen Walker opta pour s'époumoner en une seule fois, criant à la fois son appellation et le mobile de sa venue ici.

"J'ai été envoyé par le Général Cross ! Je m'appelle Allen Walker !"

Il faisait à présent nuit noire, les seuls nimbus ou cumulo-nimbus restants étaient sombres, mais pas autant que la noirceur ténébreuse de cette nuit qui semblait relativement calme, comme d'ailleurs toutes les autres nuits passées à la Congrégation... A première vue seulement. Tandis que ce grincheux personnage qu'est Kanda continuait à s'entraîner sans relâche quelconque, sans pause ni autre chose y ressemblant de près ou de loin. Il ne faisait d'ailleurs que cela, quand il n'était pas sur le champ de bataille, en mission. Comme chaque Exorciste, ce dernier s'entraînait à la maîtrise parfaite de son Innocence, ainsi qu'aux techniques étant devenues récemment accessibles, comme sa 1ère Illusion, le déferlement d'insectes. Il n'y avait que peu de temps entre la découverte et la perfection de cette techniques, c'est pour cela que le jeune adulte ayant également obtenu sa majorité récemment continuait à s'entraîner avec son Katana qui était aussi son Innocence de type équipement, le Katana "Mugen". Pendant combien d'heures depuis la découverte de son Innocence Kanda s'était-il entraîné à progresser... Un nombre très certainement innombrable. Toujours est-il qu'il s'entraînait comme à son habitude en ce jour assez calme, où il n'avait pas eu d'ordre de mission. Il n'allait pas tarder à quitter la forêt sombre de la Congrégation pour se rendre dans sa chambre qui l'était tout autant, mais il semblait y avoir de l'activité dans une salle assez grande ou étaient différents membres relativement importants de la Congrégation, dont le Grand Intendant lui-même. En effet, dans cette salle étaient toutes ces personnes, et ce, pour une seule raison. Sans pourtant entrer dans cette curieuse salle, Kanda l'avait entendu car ils parlaient tous assez fort, et ses sens étaient extraordinairement aiguisés. Il avait semblé qu'un jeune homme avait pénétré ces lieux saints en hurlant qu'il s'appelait Allen Walker et qu'il avait soi-disant été envoyé par nul autre que le Maréchal Marian Cross en personne. Malheureusement pour cet hurluberlu, le Gardien des Portes était apparemment contre l'entrée de ce dernier dans ces lieux qu'il protégeait. Il eut semblé que ce jeune personnage était un espion du Comte Millénaire, malgré le fait que l'unique golem du Général Cross, Timcanpy, l'accompagnait.

Évidemment, cela ne put qu'intéresser Kanda qui s'en alla très rapidement du lieu ou il se trouvait, sans que les autres Exorcistes ne s'en rendent compte, cause de la vitesse d'exécution naturelle de Kanda qui atteint des niveaux mirobolants. Se rendant donc précipitamment dans sa chambre qui se trouvait à moins de quelques étages du toit où Kanda aimait se rendre, en ouvrant précipitamment la porte de sa petite et particulière chambre où se trouvaient ses vêtements propres, car il ne portait sur lui rien d'autre qu'un pantalon jogging de couleur sombre, bien évidemment, et des bandages sur le haut de son corps, il se décida à embarquer son ensemble d'exorciste et décida tout aussi rapidement d'emprunter les escaliers pour atteindre le toit d'où il sauterait probablement pour faire une sorte d'état des lieux avant de passer à l'action, comme d'habitude. Quand il fut bien habillé, il sauta affreusement haut du petit balcon de sa chambre qui avait un accès quasi-"direct" au toit, ce que 65 et Lenalee constatèrent en rassurant tout le monde d'une simple phrase : "Kanda est déjà sur place", qui fit que tous se calmèrent et commencèrent à regarder et déguster ce spectacle qui promettait d'être appétissant. Alors donc que tous se calmèrent, que le gardien s'excitait contre le soi-disant intrus qui lui ne comprenait quasiment rien à ce qui se passait, Kanda, lui, se préparait à l'attaque. Il visa, bien sûr sans expression douce, le dénommé Allen Walker sans que ce dernier ne s'en rende compte, car pas moins d'une centaine d'étages probablement les séparaient. Puis, pensant que tout le monde était prêt à voir Kanda attaquer, ce dernier, tel Batman, sauta.

Atterrissant sur la "tête" du gardien qui continuait à pleurnicher silencieusement pour rien, sous les yeux ébahis de chaque personne pouvant assister à cela, Kanda demeura silencieux pendant assez de temps pour faire comprendre à cette demi-portion qu'il dégageait des ondes très meurtrières, et pas pour rien. Peut-être allait-il le tuer, pour se calmer les nerfs, ou alors obéirait-il aux ordres et ferait de cet intrus un prisonnier qu'ils allaient impitoyablement torturer pour lui soutirer des informations... Au moment M, il n'en savait absolument rien, mais il sera probablement très vite fixé...

" Tu as du cran pour venir ici. Seul, qui plus est. "

Dos à la porte, reprenant sa respiration avec désinvolture, le jouvenceau prenait garde à ses écoutilles auditives, le temps qu'une réplique s'immisce en elles pour l'informer de la suite des évènements. Ainsi, il se mit dans une position d'expectative, le corps décontracté, souillé par les divers immondices venus télescoper ses vêtements courtois, lors de son ascension longue et ardue. Son faciès exhibait continuellement une certaine stupéfaction, lorsqu'il scrutait la gargantuesque entrée où était érigée une tête statuaire, pourvue d'une l'expression mitigée oscillant entre l'anxiété et l'ahurissement. A ses côtés siégeaient sa valise empoignée par l'une de ses mains, ainsi que le golem safran battant sempiternellement des ailes, dans le dessein de pouvoir résider au cœur de l'éther atmosphérique, ceci sans jamais happer ne serai-ce qu'une partielle du glèbe. L'attente du jeune garçon de quinze années se clôtura bien promptement, lorsqu'une voix dont l'origine demeurant absconse à cerner se fit ouïr sans mal, retentissant distinctement dans sa tête, par l'intermédiaire d'un outil pour le moins sophistiqué qui démontrait l'avancement de la congrégation.

"Retournez-vous, le gardien des portes effectuera une analyse corporelle."

"Hein ?" Dit-il spontanément, cette demande intelligible ne manqua donc d'étonner Allen, ce dernier ne savait qu'un tel procédé serait utilisé, pensant que les résidant de l'antre seraient évidemment informés de sa venue en ces lieux; le golem aurait très bien pu servir de preuve notoire et avérée. Un manque d'agencement concret ou bien une prudence méticuleusement excessive était démontrée, le jeune homme n'était assurément en droit de discuter de telles futilités et s'exécuta lestement, le visage davantage étonné. En une partielle de seconde, il eut vivement fait d'octroyer son faciès a ce fameux gardien des portes qui s'avérait être cette énorme sculpture. Après l'avoir réalisé, il adressa furtivement et fidèlement à ses mœurs, une hâtive formule de politesse au gardien qui n'avait pour le moment engendré une quelconque oscillation. Toujours mitigé, Allen attendait que cette imposante sentinelle effectue finalement sa vérification pour le laisser entrer dans la gigantesque tour, là où il serait finalement en droit de débuter sa nouvelle manière de subsister au sein de ce macrocosme, au grand besoin d'être altéré au vu des démons qui le peuplait. Et c'est soudainement que le garde étira son visage scellé sur le mur vers celui du futur exorciste sans s'en décoller pour autant, avec souplesse et facilité, comme s'il n'avait jamais été une statue. Son mouvement fut si immédiat, qu'il accrut la stupéfaction ancrée sur la figure du jouvenceau, se demandant constamment la manière dont il allait bien pouvoir analyser sa somatique. Quelques palabres sibyllines s'ôtèrent de la cavité excentrée sur le visage de la statue, tandis que ses deux yeux prirent une teinte jaunâtre et éclairèrent Allen, désormais informé de sa méthode analytique non douloureuse mais néanmoins inopinée. Vérification faite, ses yeux reprirent leurs coloris habituels, dissipant cette luminescence aveuglante; mais une stupeur facilement décelable paraissait l'avoir abattue, indubitablement due à son étude lumineuse. Subséquemment, sans lanterner trop longtemps, il poussa un énorme cri extraverti, auditif à un périmètre pour le moins ample; assurément pour informer les personnages de la congrégation.

"CE TYPE EST SUSPECT !!"

Puis, il se mit à énoncer moult affirmations non fondées, cataloguant Allen comme un Akuma ou un espion prospérant au bien du compte millénaire, le primordial personnage à éradiquer pour retrouver une paix sereine et agréable. Il dénota notamment le pentacle maudit, imposé par son défunt paternel adoptif en guise de punition pour l'avoir ramené d'entre les âmes apaisées, sa représentation, étant celle des Akumas, pouvait évidemment laissée dubitatifs de nombreuses personnes. Néanmoins, Allen était garni d'une Innocence et avait gardé l'intégralité de sa conscience, constamment en verve dans l'optique d’œuvrer contre ces démons; chose étant le caractère conformément opposé à celui des Akumas. Ainsi, on pourrait aisément jauger que ce pentacle entrava l'analyse du gardien des portes, pour affirmer un résultat négatif à son œillade, d'où cette excessive exclamation, insupportable pour Allen qui dût ouïr ce soudain et effroyable cri qui se nimba finalement par des pleurs abondantes. Pouvoir sonder une statue bouger et larmoyer fut un contexte extravagant pour le jeune garçon, constamment étonné de la procédure des évènements qui n'allaient en rien à ceux sur quoi il s'attendait. Allen était ainsi positionné dans une position fortement inconfortable, ne sachant que faire sauf extérioriser quelques mots relatifs à de la stupéfaction, il continuait d'observer automatiquement l'énorme statue fourvoyée, laissant suinter des jets d'eaux sur le glèbes par l'intermédiaire de ses yeux. Ce n'est que lorsqu'il voulut porter une objection concrète qu'une nouvelle présence frappa le jouvenceau, toute droite sortie des cieux infinis au moment où il la remarqua, en portant ses deux iris vers le firmament neurasthénique. Lorsqu'elle fut affermie sur la colossale porte, Allen ne put se résoudre qu'à lui porter son attention, son arrivée étant formellement remarquée, il délaissa ainsi la sentinelle et ses larmes perlaient sur son visage. La bouche entrouverte, Allen haussa sa tête pour mieux voir l'inconnu se situant à plus d'une dizaine de mètres, et put déceler sans peine l'acrimonie représentée sur son faciès.

Cette nouvelle rencontre ne s'annonçait pas cordiale, ceci pour moult raisons, laissant présager le pire des scénarios envisageables. A commencer par ce regard pointu et cuisant, prêt à perforer à n'importe quel moment le pauvre enfant âgé de quinze années; chose auréolée par la disposition de ses mains, desquels se tenaient le fourreau et irrémédiablement son épée, parée à être dégainée d'une seconde à l'autre. Sans omettre ce sourire absent, remplacé par une fermeté impassible et effroyable. Son ample toison agencée noblement se faisait portée par un foehn doux et preste, contrastant intégralement avec ce visage âpre et belliqueux. Pour parfaire le tout, Allen fut en prérogative de pouvoir scruter les nombreux bandages affublant sa corpulence, son manteau étant laissé ouvert. Le panorama qu'il démontrait était irrévocablement néfaste, l'effroi gagnait peu à peu le jouvenceau qui patientait et espérait une conjoncture un peu plus engageante. La réaction de cet homme sibyllin n'atermoya nullement et si fit direct et cuisante, peu invraisemblable avec l'humeur étalée sur sa figure. "Tu as du cran pour venir ici. Seul, qui plus est.", d'une voix agressive et fulminante. Désormais, la certitude fut évidente, Allen était menacé, cet homme avait assurément répondu à l'appel du gardien des portes de la congrégation pour légiférer le soucis chimérique qui se prêtait en face de lui. Le quiproquo ouvrait un contexte abscons, sans qu'il ne puisse porter des justifications concernant les détails erronés du pleureur qui se trouvait continuellement en face de lui. Ainsi, la seule solution qui arpentait sa quiddité actuellement, fut de stopper cet homme qui exigeait tout sauf de la bienveillance, ses propres paroles elles seules témoignaient vraisemblablement ses intentions. Dès lors, Allen haussa ses bras en l'air, une action au dessein de le faire stopper toute attaque inutile et cinglante; ensuite il lui demanda de s'arrêter avant de commettre l'infructueux. Se battre serait évidemment la principale activité du garçon, mais il ne comptait pas le faire inutilement et contre n'importe qui, ses cibles devraient être seulement les Akumas et uniquement les Akumas.

"Eh... Attends ! Il y a un énorme malentendu !"